Remis début mai à Frédéric Valletoux, ministre de la Santé et de la Prévention, le rapport « Ma santé, notre avenir » préconise la mise en œuvre rapide de 20 mesures visant à soutenir la santé de nos enfants, en particulier ceux en situation de fragilités, que la CNAPE appelle de ses vœux de longue date.
Pleinement engagée pour que chaque enfant puisse jouir du meilleur état de santé et accéder aux soins dont il a besoin, la CNAPE a participé et favorisé la consultation d’enfants accueillis dans les établissements de son réseau, dans le cadre des « Assises de la santé et de la pédiatrie de l’enfant ».
Les enfants rencontrant des vulnérabilités, qu’ils soient en situation de handicap ou protégés, présentent un état de santé dégradé comparé à la population générale. Paradoxalement, ils bénéficient d’un faible accès à des actions de prévention et de promotion de la santé, d’un suivi en santé moindre et peinent à bénéficier de soins spécialisés.
Renforcer le bilan psychologique en faveur de l’enfant au début de la mesure de protection, généraliser les expérimentations « Santé protégée » et « Pégase », qui ont fait leurs preuves, mettre fin au renoncement aux soins primaires des enfants handicapés, sont autant de recommandations du rapport, soutenues par la CNAPE. Bien qu’elles ne soient pas novatrices, elles illustrent le retard de la France dans le soutien à la santé des enfants, notamment les plus vulnérables.
Pour la fédération, lutter contre la perte de chances à laquelle sont confrontés ces enfants appelle à mettre en place ces mesures sans plus attendre.
Lire l’intégralité du communiqué ci-après.