Le 8 novembre s’est tenue la conférence « Les droits de l’enfant accueilli en protection de l’enfance : de la parole aux actes ! », organisée par SOS Villages d’Enfants, la CNAPE et le Défenseur des droits, sous le haut patronage de Madame Rossignol, Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes. Fabienne Quiriau, Directrice générale de la CNAPE, a conclu la conférence, comme rapporteure de la journée.
Bénéficiant d’un éclairage de chercheurs, formateurs, et de professionnels de différentes institutions européennes, la participation des jeunes aux sessions de formations a très largement été mise en avant. La conférence a ainsi permis de valoriser l’expression des jeunes qui ont connu le dispositif de protection de l’enfance, de différents pays, sur la mise en œuvre des droits de l’enfant et sur l’importance de leur participation.
Les jeunes ont mis en exergue l’importance de leur participation comme facteur d’empowerment et d’accompagnement vers la responsabilisation et l’autonomie, et de l’empathie. Leur participation ne doit pas être appréhendée comme une formalité ou une tâche de plus à cocher dans une to-do list, mais qu’elle doit intégrer notre système de valeurs. Ils ont pu formuler des propositions concrètes pour rendre leurs droits et participation effectifs.
Les recommandations issues du projet européen pour la France, pour rendre effectifs les droits de l’enfant en France, et la participation des jeunes aux sessions de formation françaises, sont disponibles en téléchargement ci-dessous.
La journée de clôture du projet européen « Former les professionnels de la prise en charge alternative aux droits de l’enfant » qui a suivi, le 9 novembre, a permis d’aborder des enjeux prioritaires sur lesquels continuer à agir : notamment, sur le concept controversé de « juste distance » pouvant faire obstacle à la réalisation des besoins affectifs et émotionnels des enfants ; et sur la pérennisation de la participation des jeunes à la conception de sessions de formation et à leur animation, dans la logique des « co-formations » promues dans la feuille de route de la protection de l’enfance de Laurence Rossignol.