Cette note montre que les disparités observées entre les départements français depuis plusieurs années perdurent. Ainsi, le taux de prise en charge des mineurs varie de 10,8 à 44,7 ‰, avec une valeur médiane 1 estimée à 21,7 ‰. Le taux de prise en charge des jeunes majeurs varie lui de 0 à 27,9 ‰, avec une valeur médiane estimée à 9,1 ‰.
Les disparités départementales s’observent également dans l’évolution des taux de bénéficiaires, aussi bien chez les mineurs que chez les jeunes majeurs. Entre 2007 et 2014, pour les mineurs, 73 départements enregistrent une hausse du taux de prise en charge. À l’inverse, 27 départements ont connu une diminution de ce taux. Pour les jeunes majeurs, près d’une soixantaine de départements ont connu une diminution du taux de prise en charge entre 2007 et 2014.
Chez les mineurs, le taux de prise en charge par une mesure de milieu ouvert (10,7 ‰) fin 2014 est légèrement supérieur au taux de prise en charge par une mesure d’accueil (9,8 ‰) au niveau national. Au 31 décembre 2014, la répartition est de 52 et 48 %, respectivement, entre les mesures de milieu ouvert et celles de placement, et reste stable depuis 2003 pour les mineurs. Cette répartition des modes de prise en charge n’est pas homogène d’un département à l’autre.
Pour les jeunes majeurs, le taux de prise en charge au 31 décembre 2014 par une mesure de milieu ouvert est faible (1,4 ‰), un taux plus de 5 fois inférieur au taux de prise en charge par une mesure de placement (7,9 ‰).