Ces derniers mois, nos trois institutions, l’ANMECS, la Cnape et le GEPSo, ont sensibilisé de nombreux parlementaires aux défis majeurs auxquels est confrontée la protection de l’enfance aujourd’hui. Face à cette situation, nous leur avons proposé d’instaurer des taux et de normes d’encadrement, pour assurer une présence quotidienne suffisante de professionnels formés auprès des enfants protégés.
Plus que jamais, ces taux et normes d’encadrement apparaissent comme indispensables pour garantir des conditions de travail optimales aux professionnels de l’ASE et assurer un accompagnement approprié des enfants concernés.
Face à cette situation critique, nous sommes tous d’accord pour dire qu’il est temps d’agir. L’effondrement de la protection de l’enfance est réel, et nous devons tout mettre en œuvre pour l’éviter. Il est impératif que la société dans son ensemble réponde aux besoins des enfants protégés.
Aussi, pour passer collectivement à l’action, nous avons rédigé une proposition de loi visant à instaurer des taux et normes d’encadrement en protection de l’enfance.
Avec cette proposition de loi, notre objectif est triple :
- Éviter que les tragédies qui touchent trop souvent le secteur de l’ASE ne se multiplient à l’avenir.
- Redonner du sens et de l’attrait aux métiers de la protection de l’enfance.
- Offrir à chaque enfant protégé la possibilité de s’épanouir dans un environnement sûr et adapté.
Le bien-être des enfants protégés n’a pas de couleur de politique. Il s’agit d’un impératif humain et social que nous devons à tous ces enfants. Aussi, nous espérons que l’ensemble des parlementaires se saisiront de cette PPL et qu’un travail transpartisan sera réalisé sur ce sujet.
Plus que jamais, les enfants protégés et les professionnels du secteur ont besoin du soutien de l’ensemble de la Nation pour repartir de l’avant. Nous espérons que ces représentants seront se montrer à la hauteur de l’enjeu.