À la suite de tensions importantes sur les îles de Mayotte, le ministre de l’Intérieur et la ministre chargée des Outre-mer ont fait plusieurs annonces concernant l’avenir du département français. En particulier, la Constitution serait révisée pour y permettre l’abolition du droit du sol.
Les associations de protection de l’enfance présentes à Mayotte, qu’une délégation de la CNAPE a rencontrées sur place en janvier, connaissent une situation critique. Elles interviennent dans un contexte démographique, sanitaire, social, économique particulièrement tendu, sur lequel la CNAPE a déjà pris position (en 2023 et en 2022).
Toutefois, depuis quelques semaines, la montée des tensions sur l’île a changé la donne. Les associations, et leurs salariés, sont désormais directement pris pour cible par certains collectifs citoyens et certains de leurs porte-paroles, y compris des élus de la République. Elles agissent grâce aux valeurs défendues par la République, et au socle des droits fondamentaux garantis par notre Constitution. Vouloir changer la Constitution pour créer l’exception mahoraise, c’est vouloir transiger avec ces droits fondamentaux qui nous protègent.
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