La CGLPL a rendu un rapport thématique sur les droits fondamentaux des mineurs enfermés.
S’il ne sera accessible en ligne que le 7 avril prochain, son dossier de presse mentionne une situation préoccupante des jeunes pris en charge dans les structures visitées par ses équipes.
Concernant les CEF, si la CGLPL déplore notamment le manque de formation de certains professionnels, les difficultés que les structures rencontrent pour que les jeunes puissent bénéficier de soins psychiques et une instabilité dans l’enseignement dispensé, ces structures se démarquent dans le respect des droits des jeunes au maintien des liens avec leur famille et de leur droit à la correspondance (écrit et téléphone). Elle souligne la mise en place d’initiatives très positives de CEF quant aux activités proposées dans leurs locaux.
La CNAPE observe qu’un nombre important des difficultés soulevées dans cette synthèse sont la conséquence de facteurs extérieurs aux structures (situation de la pédopsychiatrie en France, problème d’attractivité du métier, absence de mise à disposition d’un enseignant à temps complet, orientation des jeunes dans les structures) et sur lesquelles elle formule au plan national des recommandations de manière régulière, les difficultés ne pouvant être résorbées sans une approche globale de la réponse à leur apporter.