Dans le prolongement des propositions portées par Olivier Noblecourt, délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes, s’amorce l’élaboration d’un référentiel socle pour la formation des 600 000 professionnels de la petite enfance.
Remis le 25 avril dernier par le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) aux secrétaires d’Etat Christelle Dubos et Adrien Taquet, ce rapport concerne les modes d’accueil individuels et collectifs et propose des repères afin d’améliorer la qualité de ces lieux.
S’inspirant du texte cadre de l’accueil du jeune enfant publié en 2017 – auquel le rapport préconise de donner une force réglementaire – il défend une vision de la qualité de l’accueil du jeune enfant en 24 repères construite autour de trois dimensions : l’accueil de l’enfant à partir de sa spécificité (son développement, sa culture, sa situation sociale et familiale), le mode d’accueil constitué en véritable lieu d’éveil et de socialisation pour tous les enfants et la construction de modes d’accueil bienveillants. Afin d’atteindre cette troisième dimension, le Conseil émet des propositions sur les locaux, les partenariats à développer avec l’ensemble des acteurs de l’enfance qu’ils relèvent de la PMI ou de l’éducation spécialisée (médico-social), sur la formation initiale et continue des professionnels ainsi que sur l’instauration de temps de supervision.
La CNAPE, en sa qualité de membre du Conseil de l’enfance et de l’adolescence, a participé aux travaux qu’elle salue. Pour la fédération, les modes d’accueil doivent être autant des lieux d’attention envers l’enfant, de socialisation, d’éducation, et de brassage social que des lieux ressources et de transmission pour les parents.