Créée par le Plan Pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion de 2013, la Garantie jeunes vise les jeunes de 16 à 25 ans ni en emploi, ni en études, ni en formation, en situation de vulnérabilités, de précarité ou de pauvreté. Suite à de nombreux échanges et alertes relatifs à ce dispositif, Sarah El Hairy, secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement a lancé une réflexion sur son évolution et a sollicité l’avis du Conseil d’orientation des politiques de jeunesse (COJ)
Dans ce cadre, la CNAPE a élaboré une contribution.
Pour la fédération, il importe que les missions locales développent davantage une pratique de « l’aller vers » les jeunes afin de lutter contre le non recours, qu’elles soient soumises à une obligation de moyen et non plus de résultat. Il est aussi indispensable de remanier l’accompagnement proposé dans le cadre de la Garantie jeunes. Il importe que rapidement ceux ayant relevé de la protection de l’enfance durant leur minorité bénéficient des dispositifs de droit commun, moyennant des aménagements pour répondre aux besoins spécifiques de ce public. En effet, leur situation les expose à diverses vulnérabilités qui nécessitent que les actions d’accompagnement mobilisables soient renforcées, coordonnées et articulées entre tous les acteurs intervenant auprès d’eux. Cet accompagnement pourra intégrer une phase renforcée lors de l’entrée dans le dispositif. Elle se concrétiserait par une disponibilité accrue du conseiller de la mission locale à l’égard du jeune, des propositions multiples, souples et en fonction des appétences et besoins de chacun.