Annoncé par Emmanuel Macron en juillet 2021, le «Contrat d’Engagement Jeune » rentrera en vigueur le 1er mars 2022.
S’inspirant de la Garantie jeunes qu’il remplacera, il prendra la forme d’un programme d’accompagnement personnalisé, intensif et exigeant, pouvant aller de 6 à 12 mois. Sous certaines conditions, il pourra durer 18 mois. Il est destiné à 400 000 jeunes entre 16 et 25 ans confrontés à des difficultés d’insertion. Pour ceux en ayant besoin, il sera assorti du versement d’une allocation afin de sécuriser leur parcours.
Des réflexions et des travaux sont en cours pour préciser ses contours. Afin d’y participer, le Conseil d’orientation des politiques de jeunesse vient de publier l’avis « Les conditions de réussite du Contrat d’Engagement Jeune », auquel la CNAPE a pris part.
Si le COJ salue la prise en compte de certaines de ses recommandations relatives à la « Garantie jeunes de demain » dans la préfiguration actuelle du CEJ, il rappelle certains points d’attention indispensables à sa réussite :
- l’ériger en droit sans limite de durée pour les plus vulnérables, ou a minima, aménager sa durée, jusqu’à 25 ans si besoin, pour les jeunes protégés ou l’ayant été ;
- permettre aux jeunes de pouvoir bénéficier à plusieurs reprises du CEJ ;
- proposer un accompagnement adapté à la situation de chacun, et prévoir une phase de remobilisation pour les jeunes les plus éloignés du droit commun.