Suite à la publication de l’avis de la CNCDH sur la privation de liberté des mineurs et du rapport d’activité 2017 de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, une série d’articles de presse ont mis en avant l’échec des CEF, relayant des affirmations peu argumentées qui semblent résulter davantage de positions dogmatiques que de réflexions de fond. Une fois de plus, les CEF ont déclenché une série de critiques sans nuances.
La CNAPE regrette le parti-pris systématique à leur encontre sans prise en compte des défis qu’ils tentent de relever pour les adolescents.
C’est pourquoi elle a publié un communiqué de presse et adressé un courrier argumenté à la CNCDH dans lequel elle rappelle son expérience singulière s’agissant des CEF (contribution à la création des CEF, à l’expérimentation des premiers établissements, à l’élaboration du cahier des charges national…), et s’étonne de ne pas avoir été auditionnée alors même qu’elle compte 25 associations adhérentes gestionnaires de 30 CEF sur les 35 associatifs existants.
La fédération précise que, même si elle partage certaines observations contenues dans cet avis, plusieurs appréciations paraissent rapides, sans nuances, parfois partiales, généralisant le constat de difficultés de quelques établissements à l’échec du dispositif tout entier.