Les principales fédérations d’associations de protection de l’enfance, l’Uniopss, Citoyens & Justice, la FN3S et la CNAPE, s’inquiètent de la récente annonce du non renouvellement de 500 postes socio-éducatifs au sein de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ). Cette décision, dictée par des coupes budgétaires, est d’autant plus alarmante que la politique de la protection de l’enfance est en crise depuis plusieurs années.
Cette mesure s’est traduite par le non renouvellement le 31 août 2024, de 500 contrats d’éducateurs, de psychologues et d’assistants sociaux, professionnel.le.s engagé.e.s dans l’accompagnement au quotidien des jeunes en difficulté. Cette décision fragilise profondément un édifice public, déjà sous forte pression pour répondre aux besoins grandissants du secteur, et ne sera pas sans conséquence.
Cette décision nous inquiète en premier lieu pour les enfants et leurs parents qui vont se retrouver sans solution d’accompagnement, alors même que des centaines de familles sont encore dans l’attente d’une mesure éducative.
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